Le partage d'une maison

27-7-2020 | IslamWeb

Question:

Assalam alaykoum,Ma grand-mère est décédée et a laissé une maison. Mais avant sa mort elle disait que la maison appartenait à tous ses enfants. Il se trouve qu’elle avait 4 enfants, 3 filles et 1 garçon, qui sont de même père et de même mère dans son premier mariage. Elle a hérité de la maison du père de ses enfants. Dans son second mariage elle a eu deux enfants, 1 garçon et 1 fille. Ils disent qu'ils font partie de d'héritage en plus ils ont le papier de la maison.Quelle est la part de chacun ?

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Tout d’abord nous implorons Allah d’accorder Son pardon et Sa miséricorde à votre grand-mère et de l'accueillir en Son Vaste Paradis.
Ensuite, sachez que la réponse à votre question nécessite de prendre en compte beaucoup d’éventualités. Faute de ne pas pouvoir envisager tous les cas possibles, nous allons nous contenter d’une parmi toutes les éventualités possibles et c’est celle qui nous parait la plus probable, si notre choix répond à votre aspiration tant mieux. Si ce n’est pas le cas, il serait indispensable d’interroger oralement un savant de confiance. Surtout que les questions en rapport avec le partage des successions sont assez délicates et extrêmement épineuses. Le cas qui nous parait le plus probable est celui qui veut que la maison en question soit la propriété exclusive de votre défunte grand-mère et qu’aucun des autres héritiers de son mari n’a une part dans cette maison et qu’elle ne l’a pas donné à ses enfants de son vivant alors qu’elle avait toutes ses facultés mentales et était en bonne santé.
Si tel est le cas, la maison doit-être partagée entre tous ses héritiers sans exception et en fait partie ses enfants de son premier et de son second mari. Et on ne peut l’attribuer à certains et en priver d’autres, même si la maison appartenait au père des premier et elle l’a héritée de lui. A supposer qu’elle n’a hérité de son mari qu’une partie de cette maison qui correspond au huitième (qui est sa part à titre fard) et l’autre part a été héritée par les enfants du défunt, alors ce huitième doit être partagé entre tous ses héritiers sans exception aucune.
Nous vous conseillons vivement de soumettre cette affaire à un tribunal islamique ou à défaut à un savant de confiance pour qu’il décide du partage adéquat de la succession en question.

Et Allah sait mieux

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